06/07/24
Samedi : Rien. Parce que je n’ai rien fait. Si, j’ai cogité encore et encore, sans avoir trouvé quoi que se soit en moi à part de me souvenir de cette fameuse chemise d’hôpital « cul à l’air ». Pourquoi avoir les fesses à l’air ? Personne n’a pensé concevoir une tenue digne de nom pratique et peu chère dans le milieu hospitalier ?
Alors, comme je suis un journaliste curieux, j’ai voulu savoir si cette chemise « made in France « existe toujours. En faisant des recherches, on nous dit que ces chemises ont été remplacées dans les hôpitaux de Paris. Je dû me tromper lors de mon passage récent à Cochin à Paris où là aussi j’ai montré mes fesses. Il semblerait que le CHU de Nîmes soit un bon élève avec des chemisette qui se ferme sur le coté et non à l’arrière.
Je suis donc tombé sur des anciens modèles. À Marseille, ma première chemise était bleue, mais je n’ai pas eu le temps de demander au personnel comment l’endosser. « Je dois quitter mon caleçon ? » … Je n’en savais rien et je n’allais pas sonner le bouton « urgence » pour une question aussi incongrue. Je prends mon courage en main, même si être nu ne me pose pas vraiment de problème, et j’enfile la chemise comme toute les chemises. Mais là, ce ne sont les fesses qui sont à l’air.
Un de mes amis avait déjà critiqué le fait d’avoir le cul en vue, j’ai alors compris qu’il fallait cacher l’avant et laisser l’arrière au vent : la grande classe ! Ma pensée du jour a été d’une grande importance mais j’avais trouvé et je sais maintenant. Même si bientôt, peut-être, ces chemisette n’existeront plus. On en apprend tous les jours. Enfin j’allais oublier : je n’ai pas dépensé les 15 euros d’Ahmed.
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