Je n’aime pas les lundis, mais j’ai décidé d’être heureux, sauf que l’attente des résultats de l’IHU concernant l’infection de ma prothèse de hanche, me mine ce matin. En bon hypocondriaque, j’ai déjà eu toutes les maladies possibles et personne ne me comprend. Je tiens à dire qu’à l’heure où j’écris ces quelques lignes, je vais à peu près bien, j’ai mal à la jambe mais en repensant aux images des urgences de l’hôpital, je peux m’estimer heureux. Heureux ? Vraiment ? Je n’y arrive pas encore : pourquoi je ne m’aime pas ? « Fada : tu te poses trop de questions ! » mais c’est mon truc, j’aime me poser des questions sans réponse possible, j’aime me torturer les méninges, sans grand résultat au final. Je me demande pourquoi je dépense autant d’énergie à cogiter dans le vide, alors que je pourrais mettre cette énergie perdue au service de quelque chose d’utile voire de concret.
Et là, je retiendrai une grande expression sous forme de question rationnelle « Et toi, tu crois que quoi ? Que les choses se font comme ça, d’un claquement de doigt ? »
C’est la « devise » du maitre des lieux que j’occupe durant ma période de galères. Comme c’est lundi, mauvais jour pour moi, mes galères me montent au nez, et, au final je finis par me dire « tu crois que les choses arrivent comme ça ? » C’est facile à dire, mais pas forcément à faire. Me voilà parti dans une grande investigation intérieure mais mon for intérieur n’a pas de réponse. Je comprends que tout arrive pour une (bonne ?) raison, les expressions de grands penseurs le disent comme celle de ce médecin (je crois) Albert Schweitzer : A la fin, tout se met en place. Entre-temps, riez de la confusion, vivez pour le moment présent et comprenez que tout arrive pour Une Raison.
Me voici donc en quête d’Une Raison (la bonne). Je ne suis ni religieux, ni philosophe, mais j’aime ce qui est de bon sens pour le bien de soi et des autres. Donc je vais parler de moi « il n’y a que ça qui m’intéresse » disait José Arthur – homme de radio. Mais comme nous sommes lundi et que je n’aime pas les lundis, il n’y a pas de raison de ne pas remettre ce que je devrais faire aujourd’hui, à demain. Et c’est déjà aussi une bonne raison, pour ne pas dépenser les précieux 15 euros d’Ahmed. J’ai raison non ?
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